La communauté de l’Université de Bethléem continue de lutter ces derniers mois. Les étudiants sont éloignés car les déplacements vers le campus restent impossibles en raison de la fermeture des points de contrôle. L'Université de Bethléem, par l'intermédiaire de ses bureaux d'orientation, propose aux étudiants des espaces en ligne pour traiter et faire leur deuil.
Avec l’instabilité croissante en Cisjordanie, de nombreuses familles ont déclaré qu’elles ne pouvaient plus payer les frais de scolarité du printemps.
Les étudiants sont en difficulté : un étudiant a expliqué qu'il avait laissé tous ses livres dans son casier sur le campus et qu'il était incapable de les atteindre. La communauté de l’Université de Bethléem a le cœur brisé par le meurtre de son camarade Khaled al Muhtaseb. Khaled était étudiant en troisième année en hôtellerie et tourisme.
Les étudiants font l’objet d’une surveillance accrue et d’une potentielle détention administrative pour ce qu’ils partagent ou avec lesquels ils interagissent sur les réseaux sociaux. La détention administrative est le cas où une personne, quel que soit son âge, est arrêtée sans inculpation et détenue indéfiniment. Jusqu'à présent, cinq étudiants de l'Université de Bethléem ont été emmenés et on ne sait pas quand ni s'ils seront libérés.
De plus, l’Université de Bethléem a perdu la trace de centaines d’anciens élèves à Gaza.
Ce Giving Tuesday, nous avons pu collecter les fonds nécessaires pour acheter du matériel d’apprentissage hybride essentiel. Les étudiants et les professeurs auront désormais accès à de meilleurs outils éducatifs en ligne tout en restant en sécurité chez eux.
« Malgré les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, nous refusons de succomber au désespoir », déclare un étudiant. « Pour nous, à l'Université de Bethléem, c'est grâce à l'éducation que nous cultivons notre résilience. Nous nous unissons tous pour ouvrir la voie vers un avenir où nous vivrons dans la dignité, la justice et la liberté.